Tissus et finitions

Ignifuge ou résistant à/retardateur de flamme

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Réduit le risque de départ ou de propagation du feu

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un vêtement ignifugé, retardateur de flamme ou résistant à la flamme ? S’agit-il de synonymes ? Une interprétation littérale pourrait nous amener à considérer que ce sont des vêtements ignifugés, ce qui n’est pas le cas. Ce type d’équipement de protection individuelle vise à protéger l’utilisateur lorsqu’il est exposé à des températures élevées. Le matériau de ce vêtement de protection a la capacité d’éteindre la propagation de la flamme lorsqu’elle entre en contact avec le tissu, à condition que la source de chaleur soit éliminée. Toutefois, si l’article en question est exposé au feu pendant une longue période, il finira par brûler.

Les vêtements résistants aux flammes (ignifugés) sont des vêtements dont les matériaux sont naturellement résistants aux flammes, c’est-à-dire qu’ils ont la capacité d’éteindre d’eux-mêmes la propagation des flammes, alors que les matériaux retardateurs de flammes, pour offrir les mêmes caractéristiques de protection, doivent être soumis à un traitement chimique préalable.
Il est courant de croire qu’un vêtement 100 % coton offre naturellement une protection contre la chaleur et les flammes. Il est vrai que le tissu en coton fond moins que, par exemple, le polyester, mais il n’a pas la capacité d’éteindre la propagation de la flamme. Lorsqu’il entre en contact avec une source de chaleur, il brûle entièrement comme n’importe quel autre tissu qui n’est pas préparé à de telles conditions.

Les combinaisons de protection contre la chaleur et les flammes doivent couvrir entièrement les parties supérieures et inférieures du corps (y compris les poignets et les chevilles) et peuvent se présenter sous la forme d’une combinaison complète (salopette) ou d’une combinaison deux pièces (veste et pantalon). Les systèmes de fermeture doivent être à ouverture rapide afin que le travailleur puisse retirer rapidement l’équipement de protection en cas d’urgence.

La capacité à résister à des températures élevées (au moins 175°) pendant 5 minutes de tous les accessoires (poches, fermetures éclair et coutures, par exemple) doit également être testée. Par conséquent, si vous endommagez vos vêtements retardateurs de flammes, vous devez être bien informé sur les matériaux que vous pouvez utiliser pour une réparation faite maison.

La norme ISO 11612 est la norme qui régit la fabrication des vêtements de travail ignifugés et retardateurs de flamme. Ce n’est que l’une des normes élaborées pour les vêtements de protection contre la chaleur et les flammes. Par exemple, les vêtements de protection pour les pompiers sont couverts par une autre norme, l’ISO 11613. La norme ISO 11611 spécifie les exigences de sécurité minimales pour que les vêtements de protection puissent être utilisés lors du soudage en protégeant le travailleur contre les projections de métal en fusion.

Très souvent, dans l’industrie, les risques ne sont pas isolés et un risque particulier peut parfois engendrer un autre danger potentiel. Le risque d’explosion en est un exemple. Les vêtements retardateurs de flamme sont donc très souvent aussi antistatiques pour éviter les étincelles, ce qui est essentiel dans les environnements ATEX (atmosphères explosives). Sur de nombreux lieux de travail, on trouve de grandes machines, des grues et des véhicules motorisés (par exemple, des chariots élévateurs) et, dans ces cas-là, il serait judicieux d’investir dans des vêtements à haute visibilité qui vous offrent une meilleure visibilité et une meilleure protection. Cela peut se faire en associant plusieurs normes de protection dans le même vêtement, afin d’offrir au travailleur le degré de protection le plus élevé.

Applications :

Sidérurgie, fonderies de zinc, fonderies de cuivre, fonderies de verre, fonderies d’aluminium, cimenteries, compagnies d’électricité, laboratoires électroniques, chambres blanches, travailleurs des plates-formes pétrolières, industrie du gaz, industrie chimique.